Du Sacrement de l’Extrême-Onction. |
{263-278} Qu’est-ce que l’Extrême-Onction ? L’Extrême-Onction est un Sacrement - institué par Notre-Seigneur Jésus-Christ - pour le soulagement spirituel et corporel des malades. Explication de la définition du Sacrement{264-279} Quel est le soulagement spirituel que procure l’Extrême-Onction ? L’Extrême-Onction - achève de nous purifier [des restes 1857] de nos péchés, - nous fortifie contre les tentations [du démon et contre la crainte [les terreurs 1912] de la mort 1850], - [nous donne des grâces pour souffrir avec patience 1850] - et nous aide à mourir saintement. {265-280} Quel est le soulagement corporel que procure l’Extrême-Onction ? L’Extrême-Onction - [donne la patience pour supporter leur mal 1857] - adoucit les souffrances des malades, - et peut même leur rendre la santé du corps, si Dieu le juge utile [à sa gloire et 1912] au salut de leur âme. De la nécessité du Sacrement{266-281} Faut-il attendre qu’on soit à l’extrémité pour recevoir l’Extrême-Onction ? - Non, mais il faut recourir à ce Sacrement dès qu’on est dangereusement malade, [autant qu’il est possible, avec une pleine connaissance 1878] - afin de le recevoir avec plus de fruit, - et de ne pas s’exposer à en être privé. Le ministre du Sacrement
Explication des cérémonies{269-284} Comment le prêtre donne-t-il l’Extrême-Onction ? Le Prêtre donne l’Extrême-Onction en faisant - des onctions [avec l’Huile Sainte 1912] - sur les différentes parties du corps [sur les principaux organes des sens 1857 sur les yeux, les oreilles, le nez, la bouche, les mains et les pieds 1912] du malade, - [et en récitant en même temps les prières prescrites par l’Église 1899] - pour obtenir de Dieu le pardon des péchés que le malade a commis par [le mauvais usage de 1857] chacun de ses sens. Des dispositions nécessaires{267-282} Dans quelles dispositions faut-il être pour bien recevoir l’Extrême-Onction ? Il faut : - s’y préparer, quand on le peut, par le Sacrement de Pénitence [être en état de grâce et pour cela s’être confessé et recevoir l’absolution 1888] ; - la recevoir avec des sentiments - de contrition, - de confiance en Dieu, - et de soumission [résignation 1888] à sa sainte volonté - [et lui faire le sacrifice de sa vie 1877]. Que faut-il faire si l’on ne peut se confesser ? Il faut - s’exciter [de tout son cœur 1877] à la contrition, - et demander l’absolution par quelque signe. 1888 {268-283} Est-on obligé d’avertir les malades de recevoir les derniers Sacrements ? Oui, on est obligé d’avertir les malades [et de ne pas attendre qu’ils soient sans connaissance pour leur procurer la grâce 1898] de recevoir les derniers Sacrements [pour assurer leur salut éternel 1888], et c’est le plus grand service qu’on puisse leur rendre, puisque souvent leur salut éternel en dépend. Que penser de ceux qui craignent de parler à un malade des derniers Sacrements ? Craindre de parler à un malade des derniers Sacrements, c’est un ménagement cruel, parce que c’est exposer son âme à périr éternellement. 1866 Celui qui s’expose à laisser mourir un malade sans Sacrements commet-il un péché ? Oui, il commet un péché contre Dieu et contre son prochain. 1912 Et quand on sait qu’il y a quelque malade, faut-il avertir le Curé de la paroisse ? Oui, avertir le Curé de la paroisse, quand on sait qu’il y a quelque malade, est une des plus grandes œuvres de charité que l’on puisse faire. 1866 |