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DU VIIIe COMMANDEMENT.

{378-396} Récitez le huitième Commandement de Dieu.

Faux témoignage ne diras, ni mentiras aucunement.

{379-397} Qu’est-ce que Dieu nous défend par le huitième Commandement ?

Par le huitième Commandement, Dieu nous défend :

-       le faux témoignage,

-       le mensonge,

-       la calomnie,

-       la médisance,

-       les mauvais rapports,

-       la violation des secrets,

-       et les jugements et les soupçons téméraires.

Que nous ordonne ce Commandement ?

Ce Commandement nous ordonne :

-       de dire toujours la vérité,

-       et de respecter l’honneur et la réputation du prochain. 1888

{382-400} Qu’est-ce que faire un faux témoignage ?

Faire un faux témoignage,

-       c’est faire devant les tribunaux (ou ailleurs) une déposition contraire à la vérité (ce qui est un grand péché, un grand crime).

{380-398} Qu’est-ce que mentir ?

Mentir,

-       c’est parler, écrire ou agir (hypocritement) contre sa pensée, avec l’intention de tromper.

{381-399} N’est-il jamais permis de mentir ?

Non, il n’est jamais permis de mentir, quand même le mensonge ne porterait préjudice à personne, pas même :

-       pour s’excuser,

-       pour cacher un secret,

-       ou pour rendre service au prochain,

-       ou pour sauver sa propre vie (et les menteurs sont méprisables 1910).

{383-401} Comment nuit-on au prochain dans sa réputation ?

On nuit à la réputation du prochain par la calomnie, la médisance et le jugement téméraire. 1864

{384-402} Qu’est-ce que calomnier ?

Calomnier, c’est accuser quelqu’un

-       d’un défaut qu’il n’a pas

-       ou d’une faute qu’il n’a pas commise (ce qui est une noire malice).

{385-403} Qu’est-ce que médire ?

Médire, c’est faire connaître, sans nécessité, en son absence les fautes ou les défauts du prochain (ce qui est très contraire à la charité).

{386-404} Qu’est-ce que juger témérairement ?

Juger témérairement,

-       c’est concevoir (intérieurement 1912) une mauvaise opinion du prochain sans preuves suffisantes (ce qui peut être un grand péché).

De l’obligation à réparer.